Le tir du Papegaye |
Extrait du livre de Jean Louis BEAUCARNOT
« Ainsi vivaient nos ancêtres»
La semaine pascale est souvent celle d’un autre sport très en vogue : le Tir à l’oiseau . Tout un cérémonial, plus ou moins élaboré selon que l’on est en ville ou à la campagne, vient régler le jeu. Souvent, de grandes cibles sont installées sur des bottes de paille fleuries. Au centre on y place l’oiseau de bois que l’on doit abattre d’une flèche. Certaines villes sont dotées de tout un folklore comportant des uniformes à ses couleurs, avec parements, épaulettes et galons dorés, glands et chapeau à plumet, des cris, des devises et chansons de circonstances. Celui qui abat l’oiseau est fait Roy. S’il réussit deux années de suite, de Roy il devient Empereur…..Le Roy reçoit le bouquet et quitte la partie sous un triomphe d’acclamations. Un cortège bruyant se répand dans les rues, avec bien souvent à sa tête la statue de Saint-Sébastien. L’oiseau est souvent peint de couleurs vives. On l’appelle alors le « papegaye » ou « papegaut » ancien nom du perroquet forgé sur un nom arabe…… |